Moineau domestique

Le Saviez-vous ?

Les moineaux vivent en communauté. Ils possèdent des facultés d’adaptation très étonnantes.
En outre, en imitant la manière des mésanges, ils parviennent à retirer les cacahuètes des filets, à voler sur place ou à se suspendre pour picorer les boules de graisse ou sur les mangeoires en suspension.

Description du moineau domestique

• Taille : 15 cm
• Envergure : 25 cm
• Poids : 30 gr
• Longévité : 10 ans
• Statut protégé

• L’oiseau le plus connu.
• Calotte grise, entourée de l’arrière des deux yeux jusqu’à la nuque par une bande brune, joues gris blanchâtre, grande bavette noir au dessus du menton, de la gorge et du jabot.

Habitat du moineau domestique

Maisons, édifices, et culture voisines.
Rarement loin des habitations.

Alimentation du moineau domestique

Graines, baies, insectes,  bourgeons.

Le moineau fréquente les mangeoires : graines et graisses. Attention, il n'est pas aussi acrobate et agile que la mésange.

Nidification et reproduction du moineau domestique

• Lieu : le plus souvent dans les cavités des bâtiments

• Période de nidification : avril à août
• Nombre de couvées : 2-4
• Nombre d'oeufs : 4 à 6 œufs blanchâtres tachés de bruns et de gris de 22 mm
• Oeufs couvés pendant : 11-14 jours
• 1er envol : 15 jours

Votre jardin et le moineau domestique

• Le moineau domestique fréquente les mangeoires
  
• Le moineau domestique  s'installe dans un nichoir Ø34mm.

= Nous vous proposons quelques articles ci-dessous, rubrique "Vous aimerez aussi..." mais la mésange mange de tout, dans toutes les mangeoires !

De nombreuses espèces d'oiseaux seront ravis de trouver abris et nourriture dans votre jardin et ils vous le rendront bien par leurs nombreuses visites :

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Et pour en savoir un peu plus sur le moineau domestique

Une petite silhouette matinale

La mésange nonnette est une lève-tôt ! Dès les premières lueurs de l’aube, elle commence à s’agiter dans les branches à la recherche de nourriture. C’est à ce moment de la journée qu’elle est la plus active… et la plus bavarde. Si vous aimez les balades matinales, ouvrez bien l’oreille : c’est peut-être elle qui vous salue discrètement depuis un vieux pommier ou un buisson.

Discrète, mais fidèle

Moins connue que la mésange bleue ou la charbonnière, la nonnette est plus discrète, plus calme, presque timide. Elle fuit les grands groupes et préfère évoluer en duo ou seule. Pourtant, une fois qu’elle trouve un bon territoire avec arbres creux, nourriture et un peu de tranquillité, elle s’y attache durablement. Elle est d’ailleurs réputée pour sa fidélité à son partenaire, avec lequel elle forme un couple uni, parfois pour la vie.

Son nom... tout un programme

Pourquoi "nonnette" ? Ce nom charmant lui vient de sa calotte noire et lisse, qui évoque la coiffe des nonnes. Ce plumage sombre contraste joliment avec ses joues blanches et son corps clair. Une sorte de petite religieuse des sous-bois, humble et discrète… mais pas sans tempérament !

Un chant à la loupe

La mésange nonnette ressemble beaucoup à sa cousine la mésange boréale. Tellement, qu’à l’œil nu, même les ornithologues chevronnés hésitent parfois. La solution ? Écoutez leur chant. La nonnette pousse une série de notes claires et mélodieuses, plus douces et moins nasillardes que celles de la boréale. Elle est également plus loquace, surtout en période de nidification.

Un citadin dans l’âme

Le moineau domestique est sans doute l’un des oiseaux les plus proches de l’homme. Il partage notre quotidien depuis des siècles, nichant dans les interstices des murs, les gouttières ou sous les toits. On le surnomme parfois le “piaf”, mot affectueux devenu populaire à Paris… au point d’avoir inspiré le surnom d’Édith Piaf elle-même.

Une vie en société bien organisée

Les moineaux sont des oiseaux grégaires : ils aiment la compagnie. Ils dorment ensemble dans les buissons, les haies ou sous les tuiles, se nourrissent en bandes bruyantes, et nichent souvent en colonies. Ce mode de vie leur offre sécurité et chaleur. C’est un peu la colocation façon oiseau !

Des talents d’imitation insoupçonnés

Malgré leur air un peu rondouillard et leur vol bondissant, les moineaux savent observer et apprendre. En observant les mésanges, ils ont développé des techniques “acrobatique” : certains sont désormais capables de s’accrocher aux filets de cacahuètes ou aux boules de graisse en suspension, alors qu’ils n’étaient pas faits pour ça. Une vraie preuve de leur capacité d’adaptation !

Une communication incessante

Le moineau est un vrai bavard ! Ses “tchip-tchip” résonnent dans les ruelles, les parcs, les marchés… Il communique constamment avec les autres membres de sa bande. Ces sons ne sont pas que du bruit : ils expriment la localisation de nourriture, le niveau d’alerte, les rivalités amoureuses ou encore… les discussions de couple !

Monsieur Moineau, très chic au printemps

Au printemps, les mâles arborent leur plus belle bavette noire, qui s’étend plus ou moins sur la gorge et la poitrine. Plus elle est grande et foncée, plus le mâle est “charismatique” aux yeux des femelles… et dominant auprès des autres mâles. C’est un peu leur cravate de cérémonie.

Un nid tout confort

Le moineau ne se contente pas d’un simple amas de brindilles. Il construit un nid sphérique douillet, souvent bien camouflé dans une anfractuosité de mur ou derrière un volet. À l’intérieur, il ajoute de quoi tapisser confortablement : plumes, herbes sèches, laine, papier… et parfois même un morceau de plastique !

Un marathonien de la reproduction

Avec jusqu’à quatre couvées par an, le moineau est l’un des oiseaux les plus prolifiques des jardins. Ce rythme élevé compense les nombreux dangers auxquels il fait face : prédateurs, intempéries, raréfaction des sites de nidification… et une baisse globale des populations observée dans certaines zones urbaines.

Une présence menacée… malgré son air familier

On pourrait croire que les moineaux sont partout, et pourtant, leurs effectifs diminuent dans plusieurs pays d’Europe. Pollution, disparition des vieux bâtiments, raréfaction des insectes et pratiques agricoles modernes rendent leur vie plus difficile. Protéger les moineaux, c’est aussi protéger un pan de notre patrimoine urbain.

Comment les aider ?

Installer un nichoir Ø34 mm sous une avancée de toit ou sur un mur abrité est un bon début. Pensez aussi à laisser quelques zones naturelles dans le jardin : une haie, un tas de bois, quelques buissons. Et bien sûr, une mangeoire bien garnie de graines (blé, tournesol, millet) leur fera le plus grand plaisir… même s’il faut prévoir un peu plus de place qu’avec les mésanges !