Sittelle Torchepot
Ecoutez son chant





Le Saviez-vous ?
Un couple de sittelles torchepot est uni pour la vie !
La femelle réduit l’entrée du nid à l’aide de boulettes composées de boue, de crottin ou de terre argileuse et de salive.
De ce mortier d’une résistance surprenante, l’oiseau tire son nom de « Torche-pot ».
Si la sittelle torchepot choisit votre nichoir, vous la reconnaitrait facilement en voyant le trou diminué par cette "boue".
C'est aussi la femelle qui couve les oeufs, pendant que monsieur, très galant, va lui chercher et lui apporte sa nourriture au nid !
Description de la sittelle torchepot
- Taille : 14 cm
- Poids : entre 19 et 24 gr
- Longévité : 9 ans
- Statut protégé
- Silhouette trapue en forme de fuseau, la queue et les pattes sont courtes, le bec robuste et pointu.
- Elle a un long trait noir en travers de l’œil (plus large chez la femelle).
- Le dessus du corps est gris bleu (La femelle est plus terne que le mâle).
- Le dessous, de couleur variable en fonction des origines géographiques.
La sittelle se déplace par petits sauts successifs sur les troncs, dans toutes les orientations, parfois la tête en bas, maintenue par une patte très haut.
Habitat de la sittelle torchepot
Bois, forêts, parcs, jardins bien pourvus en grands arbres feuillus.
Affectionne les vieux chênes
Alimentation de la sittelle torchepot
Régime mixte : insectivore et granivore. Insectes, araignées, fruits secs et graines.
Cale noisettes, faines et autres fruits durs dans l’écorce d’un arbre et les martèle de son bec pour en extraire l’amande.
La sittelle vient facilement à la mangeoires.
Nidification et reproduction de la sittelle torchepot
- Lieu : entre 2 et 6 mètres de hauteur, dans un trou d’arbre
- La sittelle récupère souvent le nid d'un pic dont elle diminue l'entrée avec son mortier.
- Période de nidification : avril à juin
- Intérieur du nid : tapissé avec des écailles d’écorces de conifères et de débris de feuilles sèches
- Nombre de couvées : 1
- Nombre d'oeufs : 6 à 8 oeufs blancs, tachetés de brun-rougeâtre de 19 mm
- Oeufs couvés pendant : 14 à 18 jours (par la femelle)
- 1er envol : 23-30 jours
Votre jardin et la sittelle torchepot
- La sittelle torchepot fréquente les mangeoires
- La sittelle torchepot s'installe dans un nichoir Ø34mm.
= Nous vous proposons quelques les articles ci-dessous, rubrique "Vous aimerez aussi..." mais la sittelle mange de tout, dans toutes les mangeoires !
De nombreuses espèces d'oiseaux seront ravis de trouver abris et nourriture dans votre jardin et ils vous le rendront bien par leurs nombreuses visites :
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Et pour en savoir un peu plus sur la sittelle torchepot
Une vraie maçonne
La Sittelle torchepot tient son nom d’un ancien métier d’artisan : le torchepot, qui appliquait un mélange de boue ou d’argile pour colmater ou lisser les murs. Fidèle à cette tradition, la femelle sittelle réduit l’entrée du nid avec de petites boulettes de boue mêlées de salive, formant un véritable mortier solide ! Cette astuce permet de protéger le nid contre les prédateurs et les intrus trop gros, et c’est aussi un bon moyen de la reconnaître dans votre jardin.
Fidélité et galanterie
Chez la Sittelle torchepot, le couple est uni pour la vie ! Une fois formé, monsieur et madame ne se quittent plus. Durant la couvaison, le mâle assure le ravitaillement : il va chercher la nourriture pour sa compagne, restée au nid. Une belle preuve de coopération dans la nature !
Une acrobate des troncs
La sittelle est la seule espèce européenne capable de descendre un tronc la tête en bas, tout en gardant une parfaite maîtrise de ses appuis ! Grâce à ses pattes puissantes et griffes acérées, elle bondit, glisse, et explore les moindres recoins de l’écorce, dans toutes les directions. Ce comportement la rend facile à identifier en forêt.
Une technique pour casser les fruits à coque
Véritable bricoleuse du monde aviaire, la Sittelle cale noisettes, glands ou graines dures dans les crevasses de l’écorce pour les marteler de son bec. Ce comportement ingénieux lui permet d'accéder aux amandes qu’elle affectionne particulièrement. Elle est capable de revenir plusieurs fois au même "étau naturel", souvent utilisé comme un établi à casse-noix !
Une forestière attachée aux vieux arbres
La Sittelle torchepot est étroitement liée aux forêts de feuillus, en particulier celles contenant des arbres matures ou creux. Elle installe souvent son nid dans une ancienne loge de pic, qu’elle modifie à son goût. Elle aime aussi les grands parcs, jardins et vergers à condition qu’il y ait de vieux chênes ou de hauts troncs.
Une invitée fidèle à la mangeoire
La Sittelle torchepot ne boude pas les mangeoires, bien au contraire ! Elle est même plutôt exclusive : elle arrive, attrape une graine (souvent une arachide ou un tournesol), puis s’envole immédiatement pour aller la décortiquer en paix. Si la mangeoire est bien garnie, elle revient sans cesse en va-et-vient, tout en restant méfiante. Elle préfère les mangeoires silo, les plateaux bien exposés ou les boules de graisse fixées à hauteur.
Un chant reconnaissable entre tous
Son chant est un "tuit-tuit-tuit" rapide et puissant, répété à intervalles réguliers, parfois dès la fin de l’hiver. Le cri d’alarme est plus sec et sonore. Elle chante souvent perchée à découvert, sur un tronc ou une grosse branche, ce qui facilite son observation.
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