Pouillot véloce

Le Saviez-vous ?

Le pouillot véloce doit son surnom de « compteur d’écus » à son chant monotone très caractéristique composé de 2 notes, évoquant le bruit de pièces tombant les unes après les autres.
Son chant peut durer 15 à 20 secondes d’affilées.

Description du pouillot véloce

• Taille : 11 cm
• Poids : entre 6 et 9 gr
• Longévité : inconnu
• Statut protégé

• Le plumage est vert-gris dessus, moins jaune et plus terne, blanc jaunâtre dessous.
• La gorge est plus claire, les pattes plus noirâtres que couleur chair.

Habitat du pouillot véloce

Peu exigeant : boisement mixtes, grosses haies, parcs et jardins, forêts de conifères dans le nord. Plutôt près d’une trouée lumineuse qu’en forêt dense.
Jusqu’à 2000 mètres en altitude.

Alimentation du pouillot véloce

Insectes et leurs larves, baies, fruits.

Nidification et reproduction du pouillot véloce

• Lieu : à terre ou à faible hauteur, entre 0,20m et 1 m, dans un buisson ou un arbuste, un fourré, une touffe de bruyères ou d’orties
• Période de nidification : fin avril-mai puis de mi-juin à juillet
• Nombre de couvées : 1-2
• Nombre d'oeufs : 6 œufs blancs tachetés de brun violacé de 15mm
• Oeufs couvés pendant : 13 jours
• 1er envol : 13-14 jours

Votre jardin et le pouillot véloce

• Le pouillot véloce se débrouille seul et ne viendra pas profiter d'abri ou de nourriture que vous lui proposerez, il  passera dans votre jardin si l'environnement lui convient...

A nous, humains,  de préserver un environnement sain pour l'épanouissement des oiseaux sauvages.
Cependant, d'autres espèces d'oiseaux seront ravis de trouver abris et nourriture dans votre jardin et ils vous le rendront bien par leurs nombreuses visites :

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Et pour en savoir un peu plus sur le pouillot véloce

Le compteur d’écus, vraiment ?

Ce surnom poétique de "compteur d’écus" vient du chant répétitif et métallique du Pouillot véloce : tchip-tchap, tchip-tchap... Il évoquerait le bruit de pièces de monnaie tombant l’une après l’autre dans un coffre. Ce chant, bien que simple, est inlassablement répété, parfois pendant plus de 20 secondes, sans pause. C’est l’un des chants les plus reconnaissables du printemps, même par les promeneurs non initiés.

Petit mais grand voyageur

Ne vous fiez pas à sa taille minuscule : à peine 7 grammes à la pesée ! Et pourtant, le Pouillot véloce est un migrateur longue distance. Chaque année, il quitte l’Europe pour passer l’hiver au sud du Sahara, puis revient au printemps. Un aller-retour de plusieurs milliers de kilomètres pour un oiseau aussi léger qu’une feuille morte… Un exploit impressionnant qui force l’admiration.

Une tolérance qui force le respect

Ce petit passereau n’est pas difficile. Il s’adapte à une grande variété d’habitats, pourvu qu’il y ait des buissons ou de petits arbres pour se nourrir et nicher. Des forêts de pins du nord de l’Europe aux jardins de banlieue, il est capable de tirer parti de tous les milieux, ce qui explique en partie sa large répartition géographique.

Un expert du camouflage

Son plumage vert-gris et terne n’a rien de spectaculaire, et c’est justement ce qui le rend difficile à repérer. Le Pouillot véloce se fond littéralement dans le feuillage, ce qui le protège des prédateurs. Vous l’entendrez bien avant de le voir. Il se déplace d’ailleurs sans à-coups, avec des mouvements discrets entre les branchages bas.

Son nid ? Une bulle bien cachée

Le nid du Pouillot véloce est un véritable nid-bulle sphérique, tissé serré à l’aide de brins d’herbe et de mousse, souvent camouflé au ras du sol. Il est construit presque entièrement par la femelle, à l’abri dans une touffe d’orties, un roncier ou un buisson. Ce chef-d’œuvre de discrétion est invisible à l’œil non averti, et protège les œufs des regards indiscrets.

Il change d’accent selon la région !

Fait amusant : le chant du Pouillot véloce varie selon la région. On parle même parfois de "dialectes" locaux. Un ornithologue averti pourra reconnaître un individu venu d’Allemagne, de France ou d’Espagne rien qu’à la tonalité de son tchip-tchap. Cela montre à quel point la communication entre individus est fine, même pour un chant aussi simple.

Il ne fréquente pas les mangeoires, mais…

Même s’il ne vient pas aux graines, le Pouillot véloce peut passer dans votre jardin s’il y trouve une zone arborée ou un bosquet où il peut chasser des insectes. En été, il consomme des pucerons et autres petits insectes qu’il capture avec une vivacité étonnante, souvent juste sous les feuilles ou entre les tiges.

Une performance vocale dès l’arrivée

À peine arrivé de migration, le mâle se met à chanter presque sans interruption, marquant son territoire et cherchant à attirer une femelle. C’est souvent le tout premier oiseau chanteur entendu au printemps, avant même les Merles ou les Rougegorges. Ce chant est une annonce discrète mais régulière du retour des beaux jours.

Confusion possible avec d'autres pouillots

Le Pouillot véloce est parfois confondu avec le Pouillot fitis, son cousin très proche. Leur apparence est presque identique, mais leur chant est totalement différent : le fitis a un chant fluide et descendant, très mélodieux, alors que le véloce est mécanique et répétitif. Si vous entendez un chant monotone, comme un métronome naturel, vous avez bien affaire à un Pouillot véloce.