Pic vert
Ecoutez son chant




Le Saviez-vous ?
Le Pic vert possède une langue démesurée (5 fois la longueur de sa tête) qui lui permet d’attraper les insectes, une fois le sol ou l’arbre percé de son bec
Description du pic vert
- Taille : jusqu'à 33 cm
- Envergure : jusqu'à 42 cm
- Poids : entre 180 et 220 gr
- Longévité : 7 ans
- Statut protégé
- De la taille du Geai, le plumage est vert brillant sur le dessus du corps, gris-vert dessous, avec une calotte rouge prolongée sur la nuque, le croupion jaune, l’œil blanc cerclé de noir.
- Le mâle a une moustache rouge bordée de noir, chez la femelle, elle est complètement noire.
Habitat du pic vert
Boisement de feuillus ou mixtes, allées d’arbres, lisières de forêt, campagne cultivée avec boqueteaux, vergers.
Alimentation du pic vert
Insectes xylophages, fourmis capturées au sol dans leur fourmilière, lombrics, mollusques, quelques fruits et graines. Sa langue gluante mesure 5 fois la longueur de la tête.
Le pic vert ne fréquente pas les mangeoires.
Nidification et reproduction du pic vert
- Lieu : dans une cavité entre 2 et 8 mètres de hauteur, dans le bois tendre d’un peuplier, d’un tremble ou d’un arbre malades
- Période de nidification : fin avril à mi juillet
- Nombre de couvées : 1
- Nombre d'oeufs : 5-7 œufs blancs brillants de 32 mm
- Oeufs couvés pendant : 17-19 jours
- 1er envol : 15-27 jours
Votre jardin et le pic vert
Cet oiseau se débrouille seul et ne viendra pas profiter d'abri ou de nourriture que vous lui proposerez, il passera dans votre jardin si l'environnement lui convient...
A nous, humains, de préserver un environnement sain pour l'épanouissement des oiseaux sauvages.
Cependant, d'autres espèces d'oiseaux seront ravis de trouver abris et nourriture dans votre jardin et ils vous le rendront bien par leurs nombreuses visites :
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Et pour en savoir un peu plus sur le pic vert
Une langue… vraiment impressionnante !
Le Pic vert ne serait pas lui-même sans sa langue absolument hors norme. Si on vous dit qu’elle mesure environ 10 centimètres, cela ne paraît pas incroyable. Mais quand on précise qu’elle est cinq fois plus longue que sa tête, on entre dans le spectaculaire ! Enroulée autour de son crâne à l’intérieur de son crâne lorsqu’elle est au repos, cette langue gluante, fine et collante est un outil ultra-efficace pour capturer les fourmis au fond de leurs galeries. C’est un peu comme si vous pouviez envoyer votre bras à travers un mur pour attraper une barre chocolatée…
Le tambourinage ? Très peu pour lui
Contrairement au Pic épeiche ou au Pic noir, le Pic vert tambourine très peu. Ce n’est pas son mode de communication préféré. Il préfère vocaliser avec ses rires sonores. D’ailleurs, son bec est moins robuste que celui de ses cousins, et il creuse essentiellement pour se nourrir ou pour nidifier, pas pour communiquer.
Plus souvent au sol que dans les arbres
Contrairement aux autres pics, souvent perchés en haut des troncs, le Pic vert passe beaucoup de temps au sol, ce qui surprend souvent les promeneurs. Il y cherche sa nourriture préférée : les fourmis. Il n’hésite pas à creuser la terre avec son bec solide pour atteindre les galeries. Ce comportement, assez inhabituel pour un pic, lui a même valu le surnom de "fourmiller" dans certaines régions rurales.
Un champion du perçage
Le bec du Pic vert est un outil de haute précision. Il est capable de percer aussi bien le sol dur que l’écorce d’un arbre, sans se blesser. Mais comment fait-il pour ne pas se donner le tournis ou se blesser le cerveau en frappant à répétition ? La réponse réside dans une structure osseuse spéciale, une langue amortissante et un crâne parfaitement adapté à absorber les chocs.
Un rire qui porte loin
Si vous vous promenez à la lisière d’une forêt et que vous entendez un rire étrange, un peu moqueur, c’est peut-être lui ! Le cri du Pic vert est puissant, reconnaissable entre tous, et ressemble à un rire sonore qui résonne dans la campagne. Ce “rire” est d’ailleurs souvent le seul indice de sa présence, car le Pic vert est un oiseau plutôt farouche, qui décolle au moindre bruit suspect.
Une espèce à l’aise en zone urbaine
Bonne nouvelle pour les citadins ! Le Pic vert est l’un des rares pics à s’adapter à la ville. On peut le croiser dans les parcs, les cimetières ou même de grands jardins arborés, dès lors qu’il y a des zones enherbées riches en fourmis. Cette capacité d’adaptation lui a permis de conserver une population relativement stable, contrairement à d’autres espèces plus exigeantes sur la qualité de leur habitat.
Une maison sur mesure
Le Pic vert creuse lui-même la cavité dans laquelle il va nicher. Il choisit souvent un arbre malade ou déjà fragilisé, ce qui facilite le forage avec son bec. Ce travail de plusieurs jours est précis et bruyant : il tambourine sans relâche pour façonner une entrée ronde menant à une chambre protectrice. Et bien qu’il ne fréquente pas les nichoirs, cette cavité pourra ensuite servir à d'autres oiseaux, comme les chouettes, mésanges ou sitelles, une fois qu’il l’aura abandonnée.
Un camouflage bluffant
Vu de dos, le Pic vert se fond parfaitement dans le feuillage : son dos vert brillant, son croupion jaune, ses plumes aux reflets discrets le rendent difficile à repérer sur un tronc moussu ou dans un sous-bois verdoyant. C’est une excellente stratégie contre les prédateurs. D’ailleurs, il est bien plus souvent entendu que vu.
Fidèle à son territoire
Le Pic vert est un oiseau très territorial, surtout à la belle saison. Il défend vigoureusement son domaine contre ses congénères. Son cri est d’ailleurs autant un moyen de communication qu’un avertissement sonore. À l’automne, il devient plus discret, mais il reste fidèle à son territoire, qu’il partage parfois avec un ou deux membres de sa famille.
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