Rougequeue noir

picto oiseau Ecoutez son chant

Image de Rougequeue noir
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Périodes d'observation
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Le Saviez-vous ?

Infatigable, le rougequeue noir prospecte les arbres, les bâtiments et le sol à la recherche d'insectes qu'il capture en vol.

Description du rougequeue noir

  • Taille : 14 cm
  • Poids : entre 14 et 20 gr
  • Longévité : 8 ans
  • Statut protégé
  • Male et femelle sont gris noirâtre, avec le ventre gris et la queue rousse.
  • Le mâle est noir sur la gorge, la poitrine et parfois le manteau, il porte une marque blanche sur l’aile.
  • La femelle a le dessous gris brun, plus sombre que le Rougequeue à front blanc et jamais roussâtre.

Habitat du rougequeue noir

A l’origine falaises de montagne jusqu'à 3000 mètres d’altitude ; s’est étendu en plaines, jusqu’au villes et villages.

Alimentation du rougequeue noir

Surtout des insectes, attrapés en volant sur place ou en papillonnant le long des façades. Consomme aussi des baies en automne.

Nidification et reproduction du rougequeue noir

  • Lieu : dans la cavité d’un rocher ou d’un mur, sur une corniche, dans un hangar, sur une poutre…
  • Période de nidification : avril-mai puis juin-juillet
  • Nombre de couvées : 2-3
  • Nombre d'oeufs : 4-6 œufs blancs de 19mm
  • Oeufs couvés pendant : 12-13 jours
  • 1er envol : 16-18 jours

Votre jardin et le rougequeue noir

  • Le rougequeue noir se débrouille seul et ne viendra pas profiter d'abri ou de nourriture que vous lui proposerez, il  passera dans votre jardin si l'environnement lui convient...

A nous, humains,  de préserver un environnement sain pour l'épanouissement des oiseaux sauvages.
Cependant, d'autres espèces d'oiseaux seront ravis de trouver abris et nourriture dans votre jardin et ils vous le rendront bien par leurs nombreuses visites :

 Et pour en savoir un peu plus sur le rougequeue noir

Un montagnard devenu citadin

À l’origine, le Rougequeue noir nichait exclusivement dans les falaises escarpées et les hauteurs alpines. Mais au fil des décennies, il a su s’adapter avec brio aux constructions humaines. Murs en pierre, façades de bâtiments, gouttières, poutres d’atelier ou encadrements de fenêtres sont devenus ses nouveaux promontoires. Aujourd’hui, il est plus fréquent en ville qu’en montagne, et sa silhouette est devenue familière dans bien des bourgs et jardins.

Une sentinelle perchée

Ce petit oiseau adore se poster bien en évidence, souvent sur un toit, une antenne, une cheminée ou une poutre. Il y reste, droit comme un i, à scruter son territoire. Ce comportement, associé à son chant métallique si caractéristique – un grincement suivi d’un cliquetis – fait de lui une figure emblématique du matin urbain.

Une queue toujours en alerte

Impossible de le confondre une fois qu’on connaît ce signe distinctif : le Rougequeue noir remue nerveusement sa queue rousse, souvent en effectuant de petits sauts. Ce geste perpétuel attire l’œil et donne à l’oiseau une allure vive, presque fébrile. C’est aussi une façon de signaler sa présence aux congénères et de marquer son territoire.

Un as de l’aérien

Son mode de chasse est très particulier. Il se perche, observe attentivement, puis s’élance en vol pour capturer un insecte en l’air – un vrai acrobate du ciel. On peut parfois le voir papillonner contre une façade ou sous un auvent pour surprendre une proie dissimulée. Il est capable de manœuvres rapides et précises, parfois à seulement quelques centimètres d’un mur !

Monsieur chante… même la nuit

Le mâle rougequeue noir est un chanteur passionné, et pas uniquement à l’aube. Il arrive qu’il entonne son chant dès la nuit tombée, surtout lorsqu’il y a des lampadaires à proximité, confondant parfois la lumière artificielle avec le lever du jour. Ce phénomène est fréquent en milieu urbain, où ses vocalises peuvent étonner les passants nocturnes.

Une grande fidélité aux lieux

C’est un oiseau très attaché à son site de nidification. S’il trouve un bon endroit – rebord de fenêtre, niche dans un mur, cabanon – il y revient année après année, souvent même exactement dans le même creux ou sous la même poutre. Certaines familles de rougequeues peuvent ainsi occuper le même jardin pendant plus d’une décennie.

Une nidification… peu discrète

Malgré son goût pour les endroits reculés, le Rougequeue noir n’est pas très farouche pendant la nidification. Il peut nicher dans un pot de fleurs oublié, derrière un volet, ou même dans un atelier fréquenté. Il tolère la présence humaine tant qu’on ne s’approche pas trop. Attention cependant : si vous découvrez un nid, évitez d’y toucher, car la femelle peut abandonner la couvée si elle se sent trop dérangée.

Un compagnon des artisans

Il n’est pas rare de trouver un Rougequeue noir dans un hangar ou un atelier de menuiserie, chantant joyeusement pendant que l’humain travaille. Les charpentiers, les maçons ou les jardiniers en sont souvent témoins. On dit parfois que « là où il y a un Rougequeue noir, le chantier porte bonheur ».

Une voix métallique reconnaissable

Son chant est peu mélodieux au premier abord, mais très distinctif. Il commence souvent par une sorte de grincement râpeux (qu'on compare parfois au bruit d'une porte rouillée), suivi d’une série de "tac-tac-tac". Ce n’est peut-être pas un ténor, mais c’est un chanteur persévérant : il peut répéter ses phrases plus de 200 fois par heure en pleine saison.

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