Serin cini

Le Saviez-vous ?

Le serin cini est un oiseau caractéristique des parcs et jardins, surtout dans les zones rurales.

Description du serin cini

• Taille : 11 cm
• Poids : entre 10 et 14 gr
• Longévité : 9 ans
• Statut protégé

• Petit fringillidé de la taille d’une mésange bleue, apparenté au Canari, au bec court et conique, à la queue fourchue.
• Chez les deux sexes : plumage discret, jaune verdâtre rayé noir dans le sens longitudinal, avec une tache jaune canari sur le croupion.
• Mâle : tête et poitrine jaunes également.
• Femelle et jeunes : plus ternes que le mâle, sans autre tache jaune que celle du croupion.
• Se reconnaît à l’envol au croupion jaune, à l’absence de marque alaire et de tache sur la queue.
• Le vol est léger et onduleux.

Habitat du serin cini

Allées d’arbres, parcs et jardins, vergers, cimetière boisés, zones cultivées parsemés d’arbres dont des conifères dans le midi : maquis, pinèdes et oliveraies.
Plutôt méridional, il ne dépasse pas 1000 mètres en altitude.

Alimentation du serin cini

Cherche sa nourriture surtout au sol : graines très variées notamment celles des herbes sauvages au bord des chemins, bourgeons et plantules, insectes et petits fruits.

Il peut être vu à la mangeoire.

Nidification et reproduction du serin cini

• Lieu : entre 2 et 4 mètres de hauteur dans un arbuste: petit conifère, arbre fruitier, lierre, chèvrefeuille, ou dans un arbre
• Période de nidification : 1ère en mars, les autres de mai-juin jusqu’à début juillet
• Nombre de couvées : 2-3
• Nombre d'oeufs : 3-4 œufs de 17 mm
• Oeufs couvés pendant : 13 jours
• 1er envol : 14-16 jours

Votre jardin et le serin cini

• Le serin cini se débrouille seul et ne viendra pas profiter d'abri ou de nourriture que vous lui proposerez, il  passera dans votre jardin si l'environnement lui convient...

A nous, humains,  de préserver un environnement sain pour l'épanouissement des oiseaux sauvages.
Cependant, d'autres espèces d'oiseaux seront ravis de trouver abris et nourriture dans votre jardin et ils vous le rendront bien par leurs nombreuses visites :

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Et pour en savoir plus sur  le serin cini

Un cousin sauvage du canari

Petit mais vif, le Serin cini est le cousin sauvage de nos canaris de cage. Même famille, même silhouette compacte, même chant dynamique ! Ce lien familial ne fait pas de lui un oiseau apprivoisable, mais il en partage le caractère joyeux et musical. Dès les premiers beaux jours, il s’impose dans le paysage sonore des campagnes et des jardins méridionaux.

Un croupion jaune comme carte d'identité

Le Serin cini se distingue surtout à l’envol : son croupion jaune vif est comme un signal lumineux dans les feuillages. À l’inverse de bien d’autres oiseaux, il ne porte ni tache alaire ni marque sur la queue, ce qui en fait un bon repère visuel pour les observateurs aguerris.

Un chanteur infatigable

Le mâle chante sans relâche au printemps, souvent perché en haut d’un arbre, mais aussi en vol. Son chant est un bavardage rapide et métallique, parfois comparé à un petit grésillement joyeux, qu’il émet même en plein vol. Ce concert aérien est typique des beaux jours dans le Midi !

Un oiseau fidèle à son territoire

Le Serin cini revient fidèlement sur les mêmes sites de nidification d’année en année, si les conditions sont réunies : arbres, lumière, un peu de tranquillité. Il affectionne tout particulièrement les zones ensoleillées où les arbres alternent avec des zones ouvertes, ce qui en fait un hôte idéal pour les vieux vergers ou les jardins naturels.

Une alimentation variée et maligne

Bien qu’il soit granivore, le Serin cini sait adapter son régime. Il cherche au sol ou dans les herbes basses des graines d’herbes sauvages, comme celles du pissenlit, du plantain ou du mouron blanc. Au printemps, il complète volontiers avec des petits insectes ou des bourgeons, ce qui lui permet d'assurer la croissance rapide de ses oisillons.

Des nids bien cachés

Le Serin cini installe son nid dans un arbuste touffu ou un jeune arbre, rarement à plus de 4 mètres du sol. Il aime les emplacements calmes mais dégagés, comme une haie de chèvrefeuille, un petit conifère isolé, ou même un vieux rosier. Le nid est soigneusement tressé, souvent difficile à repérer sans déranger.

Une présence discrète mais fidèle en hiver

Moins visible que les mésanges, le Serin cini passe parfois l’hiver chez nous, surtout dans les régions douces du sud. Il fréquente les mangeoires bien fournies, notamment si vous proposez des graines de tournesol, de millet ou du mélange pour oiseaux sauvages. Cependant, il reste plutôt discret, et laisse souvent la place aux plus audacieux.

Une espèce sensible au climat

Le Serin cini est sensible au froid, ce qui explique sa plus forte présence dans les zones méditerranéennes et les régions abritées de l’ouest. Il ne monte pas en altitude au-delà de 1000 mètres, mais avec le réchauffement, on observe une lente progression vers le nord, surtout dans les jardins calmes et bien végétalisés.